Sur les ailes du Simorgh

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L’oiseau du jour – La mésange bleue – Cyanistes caeruleus

Mésange bleue rencontrée dans une petite forêt du village de Gimel dans le pays de Tulle en Corrèze. Je l’ai longuement observée en affût caché dans les branches à quelques mètres de l’entrée de la cavité d’un arbre. Dans ce lieu peu fréquenté vivent de nombreuses espèces d’oiseaux qui affectionnent les milieux forestiers et ouverts s’épanouissent. Citons par exemple les pics verts, les pinsons, les sittelles torchepot, les mésanges charbonnières et huppées, les pics épeiche et épeichettes ou encore les roitelets à triple bandeau. Pour vous documenter sur ce passereau coloré, je vous conseille vivement de consulter cette page d’oiseaux.net: mésange bleue

Fauvette grisette

La fauvette grisette est un petit passereau migrateur qui hiverne en Afrique du Sénégal à l’Ethiopie pour les individus qui nidifient en Europe tempérée. En Lozère elle apprécie le bocage composé de pâturages et de buissons. Elle y trouve fruits et insectes, base de son régime alimentaire. Elle arrive généralement sous nos latitudes fin avril / début mai au terme d’une long périple entrepris de nuit en plusieurs étapes. Son hyperactivité, surtout en période de reproduction, attire notre attention. Mais elle est souvent difficile à observer dans les milieux denses où elle est présente (buissons, friches, ronciers, landes épineuses etc.).Fauvette grisette – Curruca communis – Common Whitethroat


Taille: 14cm Envergure: 22 cm Poids: 12 à 18g Longévité moyenne: 9 ans

Aube brumeuse en Lozère

Aube brumeuse sur la vallée du Bès aux confins du plateau de l’Aubrac et de la Margeride. Le Bès est une petite rivière qui prend sa source au Signal de Mailhebiau (1469m) dans les monts Aubrac. A ce stade de son cours il a creusé une vallée assez profonde quelques kilomètres avant de s’engager dans une étroite gorge et de se transformer en un impétueux torrent de montagne. Plus en aval, ce dernier se jette dans la Truyère. Cette rivière est un affluent du Lot et un sous affluent de la Garonne. Elle coule au pied du stratovolcan cantalien. Cependant dans des temps géologiques reculés, elle était rattachée au réseau hydrographique de l’Allier. Il y a environ 7 millions d’années une coulée de basalte a détourné son cours vers l’ouest.

Pie grièche écorcheur

Les pies grièches comptent parmi les sentinelles de nos campagnes. Sensibles à la qualité du milieu environnant leur présence est un indicateur de la bonne santé de l’écosystème. A l’inverse, leur disparition traduit son grave dysfonctionnement. Souvent il est menacé par la simplification du paysage due à l’intensification agricole (conversion des prairies en terres arables, opérations de remembrement, drainage et recours massifs aux engrais et pesticides qui entrainent la diminution des ressources alimentaires des oiseaux) et à la déprise agricole qui favorise la fermeture des milieux.

Sur le plateau de l’Aubrac et à ses abords on peut rencontrer 4 espèces de pie : Deux migratrices : la pie-grièche écorcheur et la pie grièche à tête rousse. Et deux sédentaires : la pie grièche grise et la Pie grièche méridionale. Dans le secteur où nous séjournions à une altitude d’environ 1000m seules les 3 premières peuvent être observées. Je n’ai pu observer qu’une pie-grièche écorcheur femelle présentée dans cette image. Les effectifs de cette espèce sont les conséquents avec plusieurs centaines de couples dans la région contrairement à leurs homologues qui ne rassemblent pas plus d’une quarantaine de couples chacune. La fin du mois d’août n’est pas non plus la plus propice car cet oiseau entreprend sa migration vers l’Afrique au plus tard début septembre. Elle doit impérativement se mettre en route de bonne heure car son aire d’hivernage est très éloignée. Elle se situe dans l’est et le sud du continent à partir du Kenya et de l’Ouganda.

La pie-grièche écorcheur se nourrit principalement d’insectes, de petits vertébrés et reptiles. Elle chasse ses proies au sol depuis un perchoir dégagé ou au vol. Lorsque les ressources alimentaires abondent elle se constitue des réserves en empalant ses proies sur un arbuste épineux ou un fil de fer barbelé.

Pie-grièche écorcheur femelle. Village du Cheylaret – Lozère

Lanius collurio – Red-backed Shrike

Taille : 16 à 18cm

Migratrice : présente de mai à août

Chevêche d’Athéna – Athene noctua

Certains rapaces nocturnes affectionnent les granges, étables et écuries pour nicher et dormir la journée. En Lozère ces bâtiments, souvent anciens et peu utilisés, sont nombreux. Elles n’ont que l’embarras du choix pour s’y réfugier à l’abri des perturbations humaines. Les plus couramment observés sont les effraies des clochers et les chevêches d’Athéna. Ces dernières sont les plus faciles à observer car elles ne craignent pas de rester à découvert en plein jour perchées sur un bâtiment, un piquet, un rocher ou à l’entrée de la cavité d’un vieil arbre.Dans cette publication j’ai choisi de vous présenter 3 photographies d’une chevêche d’Athéna prise juste après le lever du soleil aux abords d’une vieille grande en granite au toit recouvert de lourdes lauzes. Certainement fatiguée par une longue nuit consacrée à la chasse elle reste toutefois aux aguets. Si elle détecte votre présence et juge la distance de sécurité insuffisante, elle ne tardera pas à prendre son envol pour quelques cachettes secrètes.

Taille : 23 cm Envergure : 54 à 58 cm.Poids : 150 à 200 gLongévité ; environ 16 ans

Une rencontre rare avec le coucou gris

On l’entend chanter mais on ne le voit jamais ou on le confond avec un autre oiseau, par exemple un pigeon. Il s’agit bien sûr du coucou gris rencontré et photographié pour ma part pour la première fois dans la vallée de l’Yvette dans le département de l’Essonne. J’ai installé dans un affût naturel pour photographier une famille de grèbe huppés lorsqu’il s’est posé devant mon objectif. Une rencontre aussi rare qu’inoubliable.

coucou gris cuculus canorus Common cuckoo

Bergeronnette grise – Motacilla alba – étang vieux de Saclay

Aux étangs de Saclay, les bergeronnettes sont nombreuses et présentes toute l’année. Elles affectionnent les rives des étangs où elle trouvent aisément leur alimentation. Elles naviguent entre les deux étangs et ne craignent pas de traverser la route départementale. On les voit souvent perchées sur les murs en pierre de la digue ou dans les buissons au bord de l’eau. Cette page d’oiseaux.net vous en apprendra davantage sur cette espèce: bergeronnette grise.

Bergeronnette grise - Motacilla alba - étang vieux de Saclay

Grand Cormoran en vol à Massy

Les grands cormorans – phalacrocorax carbo- sont nombreux en Ile de France. On les rencontre facilement à proximité des lacs et étangs. Ils comptent parmi les plus grands oiseaux de la région. C’est un plaisir de les observer pratiquer la pêche et les phases de décollage et d’atterrissage sont propices à la réalisation de belles images grâce à l’écume et au jeu de la lumière sur leurs ailes.
Pour en apprendre davantage sur ce magnifique volatile je vous invite à consulter la page que lui consacre oiseaux.net: grand cormoran